Fort à parier que le Smart Repair va continuer à se développer à vitesse grand V ! En cause, la multiplication des ADAS, et donc de la baisse de la sinistralité. Une offre qui prouve que le métier de la carrosserie n’a de cesse de s’adapter et d’évoluer.
Le Smart Repair, qu’est-ce-que c’est ?
Petit à petit, le Smart Repair fait son nid au sein des carrosseries. Smart Repair pour Small To Medium Area Repair Technic. Autrement dit les techniques de réparation pour des surfaces de petite à moyenne taille. Cela comprend aussi bien les rayures de peinture et de carrosserie, que le débosselage, la réparation et la rénovation des jantes, la réparation de différentes garnitures, des moquettes, des tissus ainsi que du tableau de bord ou du volant rayé et la rénovation optique des phares.
« Je n’y vois que des avantages »
Si depuis trois ans, on voit fleurir du Smart Repair un peu partout c’est d’abord du fait de la baisse de la sinistralité. 80 % des réparations concernent des dommages de moins de 1500 €. Ensuite, on assiste au développement de la location de véhicules avec option d’achat (LOA). Mais aussi de la location longue durée (LLD), du marché des véhicules d’occasion (VO), qui lui offre un gros potentiel de remarketing aux garages et distributeurs spécialisés.
Ainsi comme beaucoup d’autres Arnaud Dubois de la carrosserie Beauchamps à Dechy (59), du réseau Acoat Selected, a choisi d’installer une cabine dans ses nouveaux locaux de 1800 m2. « C’est un gros investissement » concède-t-il « mais je n’y vois que des avantages : au lieu de travailler sur trois postes, un seul suffit. Cela évite de déplacer le véhicule à plusieurs reprises ».
Autre point positif : le gain de place. « Cela permet de récupérer de l’espace pour des postes techniques et technologiques comme le calibrage des caméras, ou le contrôle des systèmes pyrotechniques ». Sans parler du fait que cela permet de baisser la rotation des stocks. Une donnée non négligeable lorsque l’on sait qu’une journée de stockage coûte entre 15 et 20 €. Quant au client, il ne pourrait pas être plus heureux que de voir le coût de réparation divisé par deux voire par quatre comparés aux tarifs d’un carrossier classique.