Orientation plus précoce, gratification des stages, formations révisées, périodes de stage plus longues… La réforme de l’enseignement professionnel se mettra progressivement en place à compter de la rentrée prochaine. L’objectif est d’améliorer l’embauche des 621 000 élèves de cette voie, dont seulement la moitié trouve un métier après son baccalauréat. Choc vous dévoile les principales annonces.
Une réforme basée sur trois piliers
Dans le cadre d’un déplacement en Charente-Maritime, Emmanuel Macron a donné les grandes lignes de la réforme de l’enseignement professionnel. Elle porte sur la gratification des stages, la refonte de leur durée et la révision de la carte de formations. Et se mettra en place progressivement à partir de la rentrée 2023.
Cette réforme repose sur trois piliers : lutter contre le décrochage scolaire, améliorer l’insertion professionnelle et reconnaître l’engagement des enseignants. Elle entend ainsi faire de la voie professionnelle « une voie d’excellence » choisie par les élèves.
Mieux adapter les jeunes au monde du travail
Certaines formations ne correspondent plus aux besoins du monde du travail et offrent peu de débouchés aux élèves. D’autres n’existent pas où sont encore insuffisamment remplies dans certains métiers en pleine croissance : métiers de la mobilité, métiers de l’hydrogène…
Dès la rentrée de septembre 2023, les collégiens bénéficieront d’un temps dédié à la découverte des métiers, mis en place à partir de la 5e. Par ailleurs, les taux d’insertion, les taux d’emploi et de poursuite d’étude de chaque filière seront dorénavant affichés sur Affelnet. « En 2025, nous afficherons également les rémunérations par filière« , a précisé le président.
Le chef de l’Etat a également annoncé la mise en place «d’un bureau des entreprises dans chaque lycée professionnel» pour accompagner les élèves. Ainsi que la venue dans ces établissements de «professeurs associés» issus du monde de l’entreprise.
Une indemnité de stage progressive
À partir de septembre 2023, les élèves des lycées professionnels recevront une indemnité pour leur stage. Le montant de la rémunération variera selon le niveau d’étude du lycéen : 50 € par semaine en classe de seconde. En première année de CAP, 75 € en classe de première ainsi qu’en deuxième année de CAP et enfin, 100 € en terminale.
L’État promet d’investir « près d’un milliard par an » pour prendre en charge cette indemnité. « C’est une mesure de justice, mais aussi de mérite », a déclaré le président. (source : Le Parisien).
Ces périodes de formation en milieu professionnelle durent de 12 à 16 semaines en CAP selon les spécialités. En bac pro, les élèves effectuent 22 semaines de stage sur les trois années de formation.
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