La réparation-collision des véhicules industriels

La réparation-collision des véhicules industriels est un service essentiel qui contribue à maintenir l’intégrité et l’apparence des camions, bus, et autres véhicules lourds. Ces véhicules à usage professionnel sont souvent soumis à des conditions de conduite difficiles et à une utilisation intensive. Choc met en lumière des véhicules moins médiatisés que l’automobile, qui doivent aussi relever les défis de la transition énergétique et du recrutement.

Les acteurs du marché de l’après-vente

« Le secteur du véhicule industriel (VI) rassemble les entreprises qui vendent, entretiennent et réparent des véhicules lourds pour le compte de clients professionnels issus du Transport Routier de Marchandises (TRM), du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP), du transport de personnes (autocaristes) ou encore de collectivités locales « . « Avec près de 700 000 véhicules, le parc de véhciule lourds (bus et car inclus) représente moins de 2% de l’ensemble du parc circulant en France métropolitaine ». (source : anfa-auto.fr/observatoire)

« L’activité de distribution, de maintenance et de réparation de ces véhicules se déploie au sein des entreprises des réseaux constructeurs, des garages poids lourds affiliés à des réseaux de distributeurs stockistes (ex. AD PL, G-Trucks, Precisium PL…), ainsi que des garages indépendants sans enseigne ». (source : anfa-auto.fr/observatoire)

Les enjeux pour les entreprises du secteur

La réparation carrosserie-peinture pour véhicules industriels englobe une série de processus destinés à restaurer et à protéger les surfaces extérieures des véhicules lourds. Ils comprennent la réparation des dommages structurels, le redressage de la carrosserie, l’application de peinture protectrice. L’objectif est de prolonger la durée de vie du véhicule, d’améliorer son apparence et de garantir sa sécurité sur la route.

Compte tenu de leur usage professionnel, l’activité d’entretien-réparation représente un enjeu important pour la disponibilité des véhicules, leur fiabilité technique et leur conformité réglementaire. L’immobilisation d’un véhicule pénalise en effet l’activité et le chiffre d’affaire des entreprises.

Leur activité est fortement liée à celle du transport routier de marchandises et de personnes. Le parc se diversifie progressivement et évolue vers toujours plus de technologies en réponse aux injonctions de décarbonation des transports et aux objectifs économiques des transporteurs.

Des formations adaptées aux besoins en recrutement

Comme dans l’ensemble de la filière, la moindre attractivité de ces métiers et les besoins croissants de main d’oeuvre incitent les entreprises à recourir à l’alternance pour former et embaucher.

Tous métiers confondus, les jeunes en apprentissage représentent la majorité des effectifs (58% en 2023). Compte-tenu du niveau technologique élevé de cette attractivité, les jeunes sont principalement formés au niveau bac professionnel et BTS. La plupart des jeunes préparant un CAP est ainsi relativement faible. Pour en savoir plus, l’ONISEP vous détaille les formations existantes.

La réparation carrosserie peinture pour les véhicules industriels est donc un service indispensable pour maintenir ces véhicules en bon état de fonctionnement et prolonger leur durée de vie. La carrosserie-peinture peut ainsi s’exercer sur des véhicules « hors norme » ! Des formations adaptées existent pour des métiers encore méconnus à partager avec les jeunes et leurs parents.