La formation en carrosserie pour les personnes en situation de handicap représente bien plus qu’un simple apprentissage professionnel. C’est un vecteur d’autonomie, d’inclusion sociale et de réalisation personnelle. Handicap et carrosserie : les défis d’une filière en pleine évolution se manifestent particulièrement dans ce secteur technique et précis. Des programmes adaptés permettent aux personnes handicapées d’acquérir des compétences spécifiques, de trouver un emploi gratifiant et de contribuer activement à la société.
La législation et les chiffres clés 2022 des services automobiles
Depuis 2006, l’Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés (OETH) impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés. En cas de non-respect, une contribution est exigée pour financer l’insertion professionnelle des personnes handicapées (source : DARES). Cependant, cette obligation ne concerne donc pas directement 96 % des établissements automobiles, qui comptent moins de 11 salariés.
Près de 8 % des établissements emploient au moins un salarié handicapé bénéficiant de la Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH). Les entreprises de plus de 11 salariés dominent le secteur du commerce et de la réparation de véhicules industriels en termes d’emploi de travailleurs handicapés.
Au total, plus de 7 000 salariés, soit près de 2 % des travailleurs, sont concernés. Près de 60 % de ces salariés handicapés travaillent dans des établissements de moins de 11 salariés. Environ 4 % sont employés dans le secteur du contrôle technique, qui se distingue par son recours élevé à l’emploi de travailleurs handicapés.
Se former en étant en situation de handicap
En 2021, le conseil de gestion de l’ANFA a intégré l’obligation de prise en compte du handicap dans les conditions générales de certification, conformément à la réglementation en vigueur. Les formations des services automobiles sont désormais accessibles à toute personne en situation de handicap psychique, physique, intellectuel ou sensoriel. Sous réserve d’un examen médical d’aptitude et de la capacité d’aménagement raisonnable des organismes de formation.
Les bénéfices d’une telle formation sont multiples. Elle permet non seulement l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans un secteur technique, mais aussi la réduction des préjugés au sein des équipes de travail.
Témoignage et success stories
Les témoignages des bénéficiaires de ces programmes sont éloquents. La carrosserie industrielle Cornu, à Sées (Orne), s’inscrit dans une démarche d’embauche inclusive. Après avoir recruté un retraité de 68 ans, la PME, forme une travailleuse handicapée pour le remplacer. Elle bénéficie du dispositif mis en place par le groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification Orne Manche (source : Ouest France).
Découvrez également les services de carrosserie exceptionnels de l’ESAT « Les Chênes Verts » à Nîmes, couvrant intégralement les dommages de la carrosserie, du sol au toit. L’équipe prend en charge tous les travaux de carrosserie et de peinture, y compris la restauration des véhicules récents, haut de gamme ou de collection. Sous la direction du moniteur Dominique Lartaud, l’équipe composée de 9 artisans qualifiés et d’un stagiaire passionné assure un travail méticuleux et professionnel. Une expertise reconnue par une clientèle variée, des particuliers aux institutions !
Investir dans des programmes de formation en carrosserie pour les personnes handicapées contribue à une société plus inclusive et solidaire. En favorisant l’égalité des chances et en offrant des opportunités d’emploi qualifiées, ces initiatives permettent à chaque individu de réaliser son potentiel et de participer activement à la communauté, renforçant ainsi la cohésion sociale et économique.