À l’occasion de l’Université de la Terre et du Parlement des Entrepreneurs d’Avenir, les 25 et 26 novembre 2022, la Fondation Jean-Jaurès et la Macif publient avec l’institut BVA, la deuxième vague de leur baromètre sur « les jeunes et l’entreprise ».
Cette enquête d’opinion, menée en septembre 2022 auprès de 1 000 Français âgés de 18 à 24 ans, permet d’observer le rapport au travail de cette génération, et notamment dans l’entreprise. Voici quelques éléments de réponse au rapport au travail de cette génération.
La préservation de l’environnement, un sujet prioritaire pour les jeunes
Alors que la COP27 vient de se clôturer en Égypte, pour plus d’un tiers des jeunes, la préservation de l’environnement est un sujet prioritaire en matière d’engagement pour les entreprises.
Par ailleurs, pour 16% des interrogés, le rôle principal d’une entreprise est d’anticiper les transformations sociales et environnementales mais également de témoigner d’un engagement sincère, notamment dans la sélection de ses fournisseurs.
L’entreprise doit donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement
Depuis la crise sanitaire et les confinements, plus de la moitié des jeunes s’estiment être davantage en recherche de sens et d’engagement dans le cadre de leurs études ou de leur vie professionnelle.
Le salaire demeure un critère essentiel
Pour 51% des jeunes interrogés, le rôle premier d’une entreprise est de créer de l’emploi et d’embaucher. Pour 17% d’entre eux, l’entreprise doit également permettre d’accéder à l’autonomie financière.
Et plus spécifiquement dans la filière carrosserie-peinture, quelles sont les attentes ?
Les jeunes qui travaillent dans la filière carrosserie-peinture partagent les mêmes attentes, auquel s’ajoute l’envie d’une expérience authentique, où l’ambiance de travail et l’équipe jouent un rôle primordial.
Compte tenu de la difficulté à recruter et à fidéliser les collaborateurs, le processus de recrutement et d’intégration peut faire la différence pour « séduire » les bons talents !
Évaluer le jeune en situation lors du processus d’embauche pour comprendre comment il réagit à des cas concrets est aussi une piste pour humaniser l’entretien.
Le processus de formation est également capital pour eux. Une carrosserie qui s’investit pour les former en interne est un atout indéniable dans leur choix et le fait de rester dans l’entreprise.
Le retour aux relations humaines est donc à l’ordre du jour et c’est une bonne nouvelle ! Pensez à échanger sur les compétences techniques et les « soft skills » pour découvrir la personnalité de chacun et les faire progresser selon leurs compétentes et vos besoins.